Les Canadiens atteignent le point critique grâce aux pourboires ; 94 % estiment que les pourboires sont devenus incontrôlables ; 90 % estiment que les pourboires sont trop élevés et considèrent 9 % comme un pourboire moyen approprié.

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March 11, 2025|Updated: March 14, 2025

Un sondage H&R Block Canada révèle le point de vue des Canadiennes et des Canadiens sur la culture des pourboires et met en évidence des façons d’optimiser les avantages fiscaux pour les pourboires

CALGARY, AB, 11 mars 2025 /CNW/ - Bien que 30 % des Canadiens disent qu’ils appuient une solide culture des pourboires, reconnaissant qu’il s’agit d’une part essentielle du revenu des travailleurs du secteur des services au Canada, la grande majorité d’entre eux semble éprouver une lassitude extrême à l’égard des pourboires, à la fois en ce qui concerne les montants des pourboires et l’étendue des services qui nécessitent maintenant un pourboire. Cela, malgré le fait que près d’un Canadien sur trois (31 %) ait déjà occupé directement un emploi rémunéré au pourboire. Le sondage de H&R Block révèle également que même si la plupart des Canadiens savent que les pourboires sont considérés comme un revenu imposable, 47 % d’entre eux supposent que les gens ne les déclarent pas réellement dans leurs impôts.

« Il est important de souligner que les pourboires sont considérés comme un revenu imposable, en vertu de la loi, même si votre employeur n’inclut aucun montant de pourboire sur votre feuillet T4. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il existe de nombreuses façons de faire en sorte que vos pourboires jouent en votre faveur lorsqu’il s’agit de produire votre déclaration de revenus », a déclaré Yannick Lemay, spécialiste en impôt chez H&R Block Canada. « Non seulement il y a de nombreuses déductions, avantages et crédits que vous pouvez obtenir, mais il existe des façons fiscalement avantageuses d’utiliser vos pourboires pour investir dans votre croissance professionnelle et votre bien-être et renforcer votre épargne. »

Les Canadiens n’apprécient pas les pourboires proposés par les terminaux de paiement par carte : 94 % des Canadiens se disent agacés par les terminaux de paiement par carte qui proposent des options de pourboire pour des services auxquels ils ne s’attendaient pas auparavant. Cependant, plus de la moitié (57 %) des Canadiens se sentent gênés de ne pas répondre à l’invite et ont donc tendance à laisser un pourboire quand même.

Bien que la plupart des Canadiens sachent que les pourboires sont considérés comme un revenu imposable, beaucoup supposent qu’ils ne sont pas déclarés aux fins de l’impôt : dans l’ensemble, 84 % des Canadiens reconnaissent que les pourboires doivent être déclarés aux fins de l’impôt (qu’ils soient en espèces, en crédit ou par d’autres méthodes de paiement). Cependant, 47 % supposent que les bénéficiaires ne déclarent pas leurs pourboires lorsqu’ils produisent leur déclaration de revenus. À l’inverse, 16 % ne savaient pas que les pourboires devaient être déclarés comme un revenu imposable. Près de la moitié des Canadiens (45 %) disent qu’ils essaient de donner de l’argent comptant dans la mesure du possible, en pensant que la personne n’a pas à se soucier de payer de l’impôt sur cela.

Les Canadiens sont divisés sur la question de savoir s’ils croient que la personne ou l’employeur empochent les pourboires : alors qu’environ la moitié des Canadiens croient que la personne à qui ils donnent un pourboire reçoit l’argent, l’autre moitié croit que cela va dans la poche de l’employeur.

Plus de la moitié des Canadiens s’identifient comme des « clients peu généreux en pourboire » : Dans l’ensemble, 53 % des Canadiens se considèrent comme peu généreux, optant généralement pour l’option des pourboires inférieurs et/ou ne donnant que des pourboires pour un service exceptionnel. En comparaison, 39 % se disent généreux et ont tendance à opter pour le montant de pourboire le plus élevé ou à donner un pourboire à la plupart des services.

De nombreux Canadiens estiment que les pourboires permettent aux employeurs de payer le plein salaire du personnel : Dans l’ensemble, 88 % estiment que la culture des pourboires est devenue un moyen pour les employeurs de payer moins leur personnel. De plus, 91 % croient que le Canada devrait avoir moins de culture de pourboires, car les employeurs devraient couvrir le plein salaire de leur personnel.

Les Canadiens estiment que 9 % est le pourcentage idéal pour les pourboires : Lorsqu’on leur a demandé quel devrait être le montant des pourboires pour divers services, la moyenne globale équivalait à 9 %, ce qui est bien inférieur aux montants habituels des pourboires. Cependant, tous les services ne sont pas perçus comme égaux en ce qui concerne le montant moyen jugé approprié par l’industrie :

Serveurs de restaurant : 13 %
Barmans : 10 %
Coiffeurs et barbiers : 10 %
Chauffeurs-livreurs de nourriture : 9 %
Chauffeurs de taxi ou de covoiturage : 8 %
Techniciens de spa et de salon : 8 %
Personnel d’entretien ménager d’hôtel : 7 %
Service de voiturier : 7 %
Guides touristiques : 7 %

H&R Block indique des façons fiscalement intelligentes de tirer parti de vos pourboires pour réduire votre revenu imposable et investir dans l’avenir.

Sachez à quoi vous avez droit : Avec des centaines de prestations et de crédits fiscaux, il est important de comprendre à quoi vous avez droit, pour minimiser votre revenu imposable et maximiser votre remboursement.
Faites le suivi de vos dépenses : Si votre travail vous oblige à payer des dépenses liées au travail telles qu’un uniforme, des chaussures de travail, des appareils technologiques, des outils ou le paiement du transport, vous pourriez être en mesure de les déduire. Assurez-vous de conserver tous les reçus et registres de ces dépenses.
Cotisez à un REER (régime enregistré d’épargne-retraite) : Pour les Canadiens qui gagnent beaucoup en pourboires, envisagez de placer une partie de votre revenu de pourboire dans un REER pour réduire votre tranche d’imposition. Plus vous cotisez, moins vous avez de revenus imposables et plus vous épargnez.
Cotiser à un CELI (compte d’épargne libre d’impôt) : Bien que cotiser à un CELI ne réduise pas le revenu imposable, la croissance des placements et les retraits sont libres d’impôt. C’est un excellent moyen d’investir tout revenu provenant de pourboires pour votre bien-être financier futur.
Cotiser volontairement au RPC (Régime de pensions du Canada) : Les pourboires directs (pourboires en espèces versés directement aux travailleurs) ne sont pas assujettis aux retenues au RPC, mais vous pouvez choisir d’y cotiser volontairement. Cela augmente vos futures prestations du RPC tout en réduisant votre revenu imposable.
Réduire le revenu imposable grâce aux avantages sociaux : Si votre employeur offre des prestations de soins de santé ou de soins dentaires, pensez à investir vos pourboires dans ces prestations pour les utiliser tout en contribuant à réduire votre revenu imposable.
Profitez des crédits d’impôt personnels de base : Le montant personnel de base (MPB) permet aux Canadiens de gagner un certain montant à l’abri de l’impôt. En 2024, le MPB était de 15 705,00 $, ce qui signifie que seul le revenu supérieur à ce montant est imposé. Si votre revenu total (y compris les pourboires) est inférieur à ce seuil, vous pourriez payer peu ou pas d’impôt sur le revenu. Il est toujours important de produire une déclaration de revenus pour vous assurer d’avoir accès aux crédits et aux prestations auxquels vous avez droit.
Frais de formation, professionnels ou syndicaux : Les associations professionnelles et les frais syndicaux sont déductibles d’impôt pour les travailleurs canadiens. Par conséquent, vous avez la possibilité d’utiliser vos pourboires pour couvrir ces frais, en bénéficiant d’une adhésion ou d’une formation tout en réduisant l’impôt que vous payez.

« Bien que tous les pourboires soient imposables au Canada, les employées et les employés peuvent réduire leur fardeau fiscal en faisant le suivi des dépenses, en cotisant à un REER ou à un CELI, en demandant des déductions liées au travail et en utilisant les cotisations au RPC et les crédits d’impôt », a déclaré M. Lemay. « Consulter un spécialiste en impôt peut également aider à maximiser les déductions et à minimiser l’obligation fiscale tout en respectant les règles de l’ARC. »

À propos du sondage
Ces résultats proviennent d’un sondage mené par H&R Block les 12 et 13 février 2025, auprès d’un échantillon représentatif de 1 790 Canadiens. Le sondage a été mené en français et en anglais. À des fins de comparaison seulement, un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d’erreur de +/- 2,53 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

À propos de H&R Block Canada
Partenaire de confiance des Canadiennes et des Canadiens depuis 60 ans, H&R Block Canada est le chef de file en préparation de déclarations de revenus au Canada. Desservant près de 1 000 emplacements à travers le Canada, l’équipe de pros de l’impôt de H&R Block utilise les dernières avancées technologiques combinées à une expertise concrète pour aider les gens à produire leur déclaration de revenus au bureau, par le biais d’un service de dépôt, de téléversement de leurs documents à distance ou de l’utilisation du logiciel d’impôt à faire soi-même. H&R Block Canada peut aider à préparer des déclarations de revenus pour les particuliers, les petites entreprises, les sociétés, les États-Unis, les revenus de locations et les successions. Le programme de formation complet de H&R Block, l’Académie fiscale, forme de nouveaux experts et veille à ce que nos pros de l’impôt mettent continuellement à jour leurs compétences. Pour en savoir plus, consultez www.hrblock.ca ou le 1-800-HRBLOCK.

SOURCE H&R Block Canada Inc.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec : Katie Duffy, H&R Block a/s Ketchum, katie.duffy@ketchum.com, 647-772-0969