Environ un tiers (30 %) des travailleurs à la demande canadiens n’avaient pas l’intention de déclarer tous leurs revenus à la demande pendant la saison fiscale.
March 5, 2025|Updated: March 14, 2025

Environ un tiers (30 %) des travailleurs à la demande canadiens n’avaient pas l’intention de déclarer tous leurs revenus à la demande pendant la saison fiscale ; 71 % ont changé d’avis en apprenant les nouvelles règles obligeant les plateformes à la demande à partager les revenus des utilisateurs avec l’ARC, révèle un nouveau sondage de H&R Block Canada.
Nouvelles fourni par
H&R Block Canada Inc.
5 mars 2025, 07:00 HE
Près d’un Canadien sur quatre (23 %) fait partie de l’économie à la demande ; le revenu lié à l’économie à la demande représente le quart du revenu total (24 %) des travailleurs à la demande actuels. H&R Block Canada met en évidence les considérations fiscales pour les travailleurs à la demande.
- 66 % des travailleurs à la demande n’étaient pas au courant des nouvelles règles obligeant les plateformes à déclarer le revenu des utilisateurs à l’ARC.
- 45 % des travailleurs à la demande ont commencé un travail à la demande ou une activité secondaire en raison de l’augmentation du coût de la vie.
- 36 % des travailleurs à la demande ont déclaré que même si les plateformes de petits boulots doivent déclarer le revenu des utilisateurs à l’ARC, ils ne sont toujours pas enclins à déclarer tous les revenus à la demande.
- Le revenu à la demande représente en moyenne 24 % du revenu total des travailleurs à la demande canadiens.
- 37 % des travailleurs à la demande ne connaissent pas les implications fiscales de leurs revenus.
- Parmi les travailleurs à la demande ayant un employeur principal, 40 % ont déclaré que leur employeur principal n’était pas au courant de leur activité secondaire.
CALGARY, AB, 5 mars 2025 /CNW/ - Un nouveau sondage commandé par H&R Block Canada révèle que 7,4 millions de Canadiens adultes font partie de l’économie à la demande, dont 90 % déclarent qu’il s’agit d’une activité secondaire générant un revenu supplémentaire, contre 10 % dont le revenu est généré uniquement par le travail à la demande. Qu’il s’agisse de travail indépendant ou contractuel, de services de livraison ou de covoiturage, de promenade de chiens, de location de chambres d’hôtes, de tutorat ou de vente de produits sur des plateformes de marché, près de 1 Canadien sur 4 (23 %) déclare avoir pris un emploi ou une activité secondaire pour augmenter ses revenus. Cela représente une augmentation d’environ 85 % du nombre de travailleurs à la demande canadiens par rapport à il y a seulement trois ans, selon une étude similaire de H&R Block effectuée en 2022. De plus, 3 millions de Canadiens (10 %) ont déclaré qu’ils envisageaient de se lancer dans une activité secondaire dans l’avenir.
« À la lumière de la nouvelle législation fédérale, l’Agence du revenu du Canada (ARC) est en mesure de comparer les revenus des travailleurs à la demande provenant des plateformes numériques à ceux que la plateforme numérique déclare en leur nom », a déclaré Yannick Lemay, expert fiscal, H&R Block Canada. « Malgré cela, de nombreux Canadiens semblent encore tentés de ne pas déclarer tous leurs revenus liés aux plateformes à la demande, ce qui comporte des risques importants et enfreint la loi. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une multitude d’avantages fiscaux et de crédits que les travailleurs à la demande peuvent réclamer pour remettre de l’argent dans leurs poches.
Principaux résultats de l’étude.
L’augmentation du coût de la vie alimente l’économie à la demande : selon l’étude, 64 % des Canadiens craignent que 2025 soit une année financière difficile pour eux, et 51 % disent que, malgré un bon salaire, ils ont du mal à joindre les deux bouts pour les dépenses quotidiennes. Près de la moitié (45 %) des travailleurs à la demande ont déclaré qu’ils avaient pris une activité secondaire pour générer plus de revenus en raison des pressions plus élevées sur le coût de la vie.
Un tiers des travailleurs à la demande n’ont pas déclaré tous leurs revenus l’an dernier ; une partie importante n’avait pas l’intention de déclarer tous les revenus au cours de cette saison fiscale. Lorsqu’il s’agit de déclarer un revenu lié au travail à la demande, l’étude révèle qu’une partie importante des travailleurs à la demande sont prêts à prendre des risques lorsqu’ils produisent leur déclaration de revenus. Plus du quart (28 %) ont déclaré ne pas avoir déclaré tous les revenus provenant du travail à la demande lorsqu’ils ont produit leur déclaration de revenus l’année dernière (pour les revenus générés en 2023). Maintenant que la saison des déclarations de revenus bat son plein (pour les revenus gagnés en 2024), 30 % ont déclaré qu’ils n’avaient pas l’intention de déclarer tous les revenus liés au travail à la demande. Parmi les travailleurs à la demande, plus du tiers (36 %) ont déclaré qu’ils étaient prêts à prendre le risque de ne déclarer « aucun » revenu lié au travail à la demande. C’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils apprennent l’existence des nouvelles règles qui obligent les plateformes de travail à la demande à déclarer les renseignements et les revenus des utilisateurs à l’ARC.
Les travailleurs à la demande ont changé d’avis au sujet de la déclaration de revenus en apprenant les nouvelles règles obligeant les plateformes à déclarer les revenus des utilisateurs à l’ARC : en vertu de la nouvelle loi fédérale, les exploitants de plateformes numériques à la demande comme Uber, DoorDash, Airbnb et Etsy sont tenus de produire une « déclaration de renseignements » à l’ARC détaillant les détails des utilisateurs canadiens et les revenus générés sur leur plateforme. La date limite pour partager les détails des utilisateurs de 2024 était le 31 janvier 2025. Les recherches de H&R Block ont révélé que deux travailleurs à la demande sur 3 (66 %) n’étaient pas au courant de ces nouvelles règles. Lorsqu’ils ont appris les nouvelles règles, 71 % des travailleurs à la demande ont déclaré qu’ils étaient plus enclins à déclarer leur revenu à la demande. Cependant, plus de 1 répondant sur 3 (36 %) a déclaré que, malgré l’existence de ces nouvelles règles, ils n’étaient toujours pas enclin à déclarer tous leurs revenus à la demande.
Pour 90 % des travailleurs à la demande canadiens, le travail à la demande constitue une activité secondaire, représentant en moyenne 24 % de leur revenu total : la plupart des travailleurs indépendants (90 %) indiquent qu’il s’agit d’un deuxième revenu en plus de leur emploi principal, contre 10 % qui affirment qu’il s’agit de leur seul revenu. Dans l’ensemble, les revenus liés aux petits boulots représentent en moyenne 24 % du revenu total des travailleurs à la demande. Le revenu lié aux petits boulots représente le revenu total de 10 % des travailleurs à la demande canadiens ; jusqu’à 20 % du revenu pour 69 % des travailleurs à la demande ; 20 à 50 % du revenu de 16 % des travailleurs indépendants et entre 50 et 99 % du revenu de 15 %.
Les travailleurs à la demande sont de plus en plus ouverts au sujet de leur activité secondaire avec leurs employeurs : le niveau de transparence des Canadiens dans le fait d’avoir un « deuxième emploi » est continuellement modifié, la majorité (60 %) des travailleurs à la demande disant que leur employeur principal est au courant de leur activité secondaire, comparativement à 49 % il y a un an. En revanche, l’étude de cette année révèle que 40 % des travailleurs à la demande disent que leur employeur principal n’est pas au courant.
Manque de compréhension des conséquences fiscales des emplois à la demande : Plus du quart (27 %) des travailleurs à la demande indiquent qu’ils n’ont pas une compréhension claire des répercussions fiscales d’un revenu à la demande, et 37 % disent qu’ils ne comprennent pas complètement les nuances entre le fait d’être un travailleur à la demande et d’être classé comme travailleur autonome aux fins de l’impôt.
« Pour la plupart, les travailleurs à la demande sont essentiellement classés comme travailleurs autonomes aux fins de l’impôt », a déclaré M. Lemay. « Cependant, contrairement aux travailleurs autonomes canadiens plus traditionnels, les travailleurs à la demande reçoivent souvent des feuillets T4A de leurs plateformes à la demande. Il y a aussi des nuances dans les dépenses et les déductions que les travailleurs à la demande peuvent réclamer, qui sont spécifiques au type de travail à la demande qu’ils font.
H&R Block souligne les principales considérations fiscales pour les travailleurs à la demande canadiens.
- Feuillet de revenu de la plateforme à la demande et suivi des gains : Bien que les travailleurs à la demande ne reçoivent pas de feuillet T4, vous pouvez recevoir un feuillet T4A de la plateforme à la demande. Si ce n’est pas le cas, vous devez faire le suivi et déclarer vous-même les revenus et les dépenses chaque année.
- Formulaires de déclaration de revenus requis pour les travailleurs à la demande : Tout revenu lié à la demande doit être indiqué sur le formulaire T2125, État des résultats des activités d’une entreprise ou d’une profession libérale, ainsi que toute dépense engagée pour gagner ce revenu d’entreprise.
- Conservez les registres des revenus et des dépenses pendant au moins 6 ans : il est important de conserver des registres détaillés des revenus et des dépenses annuels pendant au moins six ans, car l’ARC et Revenu Québec peuvent demander un examen pendant cette période.
- Mettez de l’argent de côté pour l’impôt : les impôts ne sont pas automatiquement déduits de votre chèque de paie, il est donc important de mettre de l’argent de côté pour payer l’impôt sur le revenu par acomptes provisionnels mensuels ou trimestriels, ou annuellement lorsque vous produisez votre déclaration de revenus.
- Considérations relatives à la TPS/TVH/TVQ : Si vos revenus à la demande dépassent 30 000 $ au cours des 4 derniers trimestres civils consécutifs, vous devrez vous inscrire pour obtenir un numéro de TPS/TVH/TVQ. Il est obligatoire pour les chauffeurs de covoiturage de s’inscrire pour obtenir un numéro de TPS/TVH/TVQ avant de commencer à gagner un revenu, mais cela ne s’applique pas aux chauffeurs qui ne font que des livraisons.
- Les travailleurs à la demande et les travailleurs autonomes doivent cotiser au RPC ou au RRQ : Si votre revenu à la demande est supérieur à 3 500 $, vous devez cotiser au Régime de pensions du Canada (RPC) ou au Régime de rentes du Québec (RRQ). L’ARC calcule votre cotisation en fonction du niveau de revenu net d’entreprise (tous les revenus d’entreprise moins les dépenses connexes) pour votre déclaration de revenus.
- L’assurance-emploi est facultative : La cotisation à l’assurance-emploi est facultative pour les travailleurs autonomes et les travailleurs à la demande dans toutes les provinces et tous les territoires. Vous pouvez choisir de participer au régime d’assurance-emploi en vous inscrivant auprès de la Commission de l’assurance-emploi du Canada pour des prestations de maternité, parentales, de maladie, de proches aidants et de compassion.
- La déclaration d’un revenu à la demande débloque des crédits et des prestations : Les Canadiens ne peuvent accéder à certains crédits d’impôt et prestations provinciaux et territoriaux qu’en produisant leur déclaration de revenus, comme le crédit pour la TPS/TVH et l’Allocation canadienne pour enfants. Même si votre revenu est inférieur au « montant personnel de base » (ce qui signifie que vous n’aurez pas à payer d’impôt fédéral sur celui-ci), vous devez déclarer votre revenu pour être admissible à de nombreuses prestations tout au long de l’année.
- Avantages potentiels pour le REER : Avoir un revenu déclaré plus élevé peut vous permettre d’obtenir des avantages fiscaux en créant plus de marge de manœuvre pour cotiser à votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER).
- Harmonisation avec le revenu déclaré dans la « déclaration de renseignements » de la plateforme à la demande : Les travailleurs à la demande doivent s’assurer que le revenu qu’ils déclarent à l’ARC lorsqu’ils produisent leur déclaration de revenus est conforme à ce que leur plateforme à la demande a partagé dans leur « déclaration de renseignements ».
- Dates limites de production des déclarations de revenus : Les employés salariés doivent déclarer leurs revenus avant le 30 avril, tandis que les travailleurs à la demande doivent produire leur déclaration avant le 16 juin 2025. Cependant, pour tous les contribuables, tous les impôts dus doivent être payés au plus tard le 30 avril afin d’éviter les frais d’intérêts et de pénalités.
- Les travailleurs à la demande ont droit à une gamme de déductions et de crédits : Bien que la gamme de dépenses que vous pouvez réclamer dépende du type de travail à la demande que vous effectuez, elles peuvent inclure : les frais liés à l’automobile et aux déplacements, les frais liés à la technologie tels que les abonnements à des logiciels, les factures de téléphonie mobile et d’Internet, les frais de bureau à domicile, une partie du loyer, les intérêts hypothécaires, les impôts fonciers ; les coûts de publicité et de marketing tels que le site Web et les médias sociaux ; les frais administratifs tels que les frais d’expédition, les frais comptables et les frais juridiques ; les repas et les divertissements pour les clients ; et les activités de perfectionnement professionnel telles que des séminaires ou des cours.
À propos du sondage : Le sondage en ligne commandé par H&R Block a été mené par H&R Block en français et en anglais les 12 et 13 février 2025, auprès d’un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 1 790 Canadiens membres du Forum Angus Reid. À des fins de comparaison seulement, des échantillons de cette taille donneraient une marge d’erreur de +/- 2,3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95 %.
À propos de H&R Block Canada : Partenaire de confiance des Canadiennes et des Canadiens depuis 60 ans, H&R Block Canada est le chef de file en préparation de déclarations de revenus au Canada. Desservant près de 1 000 emplacements à travers le Canada, l’équipe de pros de l’impôt de H&R Block utilise les dernières avancées technologiques combinées à une expertise concrète pour aider les gens à produire leur déclaration de revenus au bureau, par le biais d’un service de dépôt, de téléversement de leurs documents à distance ou de l’utilisation du logiciel d’impôt à faire soi-même. H&R Block Canada peut aider à préparer des déclarations de revenus pour les particuliers, les petites entreprises, les sociétés, les États-Unis, les revenus de locations et les successions. Le programme de formation complet de H&R Block, l’Académie fiscale, forme de nouveaux experts et veille à ce que nos pros de l’impôt mettent continuellement à jour leurs compétences. Pour en savoir plus, consultez www.hrblock.ca ou le 1-800-HRBLOCK.
SOURCE H&R Block Canada Inc.
Renseignements : Katie Duffy, H&R Block (a/s Ketchum), 647-772-0969, katie.duffy@ketchum.com